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vendredi 20 mai 2011
mercredi 4 mai 2011
Mr Happy a besoin de votre aide pour rester "happy"
Aujourd’hui je souhaite vous parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Merci par avance de lire cet article dans son intégralité, il s’agit d’un sujet vraiment important. On entend parler régulièrement de volontariat, d’associations, d’œuvres de charité... C’est très bien, même si je trouve qu’en général nous n’en faisons pas assez (moi la première) pour aider les personnes qui en ont besoin. Je suis en train de réfléchir sur comment je pourrais être utile à une association en fonction de mes qualités et de mes compétences.
Mais aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’Andy (dont j’ai entendu parler via Twitter). Andy est britannique et a 26 ans. Il y a 8 ans, juste avant son entrée à l’université, on lui a diagnostiqué une leucémie. Parallèlement, sa mère était en phase terminale d’un cancer de l’intestin. Il survécut grâce à un traitement et à une greffe de moelle osseuse, mais sa mère décéda seulement 2 jours après qu’il soit sorti de l’hôpital. Mais Andy a eu une 2ème chance dans la vie et il souhaite donner cette même chance aux enfants atteints de leucémie. Pour cela, il a participé à 5 marathons à Londres, ainsi qu’à Paris et à New York, pour récolter des fonds pour l’organisme de charité CHILDREN WITH LEUKEMIA. Andy s’est maintenant lancé un nouveau challenge : parcourir toute l’Angleterre, de John O'Groats à Land's End, en tant que Mr Happy. Il a pris cette décision pour récolter plus de fonds et sensibiliser la population sur l’organisme CHILDREN WITH LEUKEMIA. Sa course a commencé le 27 février et se terminera le 8 mai prochain. En tout, il aura parcouru 1061.6 miles (environ km) en 71 jours (ce qui fait une moyenne de 22 miles par jour, 6 jours par semaine).
Sur sa route, il aura également rendu visite à des hôpitaux, des écoles, des sites emblématiques et des centres-villes.. pour faire de la sensibilisation sur la leucémie chez des enfants et sur les actions entreprises par CHILDREN WITH LEUKEMIA.
L’objectif de Mr Happy via ce marathon : récolter £250 000 et aider les autres dans leur bataille contre la leucémie.
J’ai été profondément touchée par l’histoire d’Andy, son courage et surtout sa volonté d’aider les enfants atteints de cette maladie. Il a eu une 2ème chance dans la vie et il aurait pu en rester là, mais il préfère l’utiliser pour aider les autres. Je trouve cela extrêmement généreux de sa part !
Voici un témoignage vidéo d’Andy lui-même vous racontant son histoire et son combat :
Sachez que vous pouvez également aider Andy en parlant de son combat en tant que Mr Happy et surtout en faisant un don (il n’y a pas de petite somme, si vous pouvez donner 10€ ça serait déjà super, et si vous pouvez donner plus, et bien c’est encore mieux). Vos dons sont doublement utiles : une petite partie aide à sponsoriser Andy dans son combat, et l’autre partie est versée à l’œuvre de charité CHILDREN WITH LEUKEMIA.
Qu’est ce que la leucémie ? La leucémie est un cancer du sang qui affecte la production des globules blancs, qui servent à défendre l'organisme contre les infections et les maladies.
Sans traitement, la leucémie est une maladie mortelle. Elle interfère avec les mécanismes qui régulent la production de globules blancs, incitant la moelle osseuse à produire un grand nombre de globules blancs défectueux.
Il y a un certain nombre de traitements pour lutter contre la leucémie, mais ils ne sont pas toujours efficaces puisque aujourd’hui, un enfant sur cinq meurt encore de cette maladie…
A propos de CHILDREN WITH LEUKEMIA : il s‘agit d’une œuvre de charité nationale dédiée à la lutte contre le cancer le plus courant chez les enfants en Grande-Bretagne.
Pour cela, l’organisme récolte des fonds pour la recherche, la prévention et des traitements contre la leucémie.
Initialement, cet organisme s’impliquait dans le financement de la construction de centres de recherche spécialisés au Royaume-Uni dans lesquels les scientifiques ont pu mener leurs recherches. Maintenant, l'accent est mis sur comment aider ces scientifiques et ces équipes de recherche pour améliorer les traitements existants et faire avancer la recherche.
Cet organisme ne reçoit aucun financement du gouvernement et repose donc entièrement sur les dons volontaires et la générosité des personnes.
- Consultez la page de Mr Happy Runs Britains
- Faites un don à CHILDREN WITH LEUKEMIA
- Suivez Mr Happy sur Facebook (vous trouverez sur sa page des photos et des vidéos de son parcours)
- Site de l’organisme CHILDREN WITH LEUKEMIA
Merci mille fois pour votre aide et votre soutien !!
dimanche 10 avril 2011
Anecdote du jour - Est ce que les mentalités sont vraiment train de changer?
Quand on entend des émissions à la TV ou quand on lit divers articles, il est dit que la France fait de plus en plus d’efforts pour intégrer les personnes à mobilité réduite, qu’il y a de plus en plus d’accès, que les mentalités sont en train de changer…
Laissez moi vous raconter une anecdote qui nous est arrivée à Jo et moi-même hier alors que nous étions sorties sur Paris pour profiter du beau temps :
Jo et moi-même sortions de la ligne 14 à St Lazare, et nous voulions sortir complètement du métro. Pour cela, il faut prendre 2 ascenseurs (car sinon il y 5 escalators à prendre + les gens pressés qui se bousculent....). Nous prenons le 1er ascenseur, et il y avait également une femme avec sa poussette à l’intérieur. Puis avant que les portes ne se referment, deux jeunes filles ont voulu aussi le prendre (elles devaient avoir entre 17 et 25 ans je pense), elles n'ont même pas demandé si il y avait de la place, elles ont vu que l’ascenseur était plein, elles se sont retournées, ont fait "pff" et sont parties. Nous montons jusqu'au -1 pour prendre l'autre ascenseur. Nous étions en train d’attendre l’autre ascenseur (qui était en fait en panne..), et là les 2 jeunes filles en question arrivent juste derrière nous, et l'une d'elle (ne disant même pas bonjour) commence à nous dire "oui ce n’est pas normal, vous auriez dû nous laisser de la place, vous preniez toute la place et vous n’avez même pas essayé de nous aider à rentrer", donc nous lui avons demandé gentiment de se calmer et nous lui avons dit que il n'y avait vraiment plus de place. Puis cette même jeune fille nous dit : "oui moi aussi je suis handicapée, il y en a vraiment marre", or sincèrement si elle était effectivement handicapée elle l'était légèrement car elle a monté les 5 étages bien vite, et même si elle était, (car certains handicaps ne sont pas visibles), elle n'avait pas à nous agresser alors qu'elle voyait bien que j'avais une bonne excuse, il fallait juste qu'elle attende le prochain ascenseur (ce que je fais à chaque fois..).. Donc je lui ai répondu (d'un air ironique bien sûr) : "ohhh je suis vraiment désolée d'être en fauteuil roulant, vraiment je m'excuse, c'est vrai que j'ai beaucoup de chance", et là ces 2 jeunes filles sont parties en prenant l'escalator..
Le fait que cette jeune fille se permette d’agresser verbalement une personne en fauteuil roulant parce qu’il n’y avait plus de place dans l’ascenseur me fait dire qu’elle ne devait pas être réellement handicapée… car sinon elle aurait compris ma situation et aurait juste attendu le prochain ascenseur (car il faut avouer que les ascenseurs sont malheureusement très petits..).
En 27 ans, j'ai vécu beaucoup de situations assez incroyables et j’en ai entendu des vertes et des pas mûres… mais alors là je crois que c'est le pom pom…
Quand on entend que les mentalités sont en train de changer, on a vraiment envie d’y croire, mais quand on vit ce genre de situation (et croyez moi ce n’est pas un cas isolé), on est en droit de se poser la question : quand on dit que les mentalités en France vis à vis du handicap sont en train de changer, est ce en mieux ou est ce que cela ne serait pas pire qu’avant ?
dimanche 27 mars 2011
CONVENTION AERAS ! La nouvelle version est enfin signée depuis le 1er février !
A partir du 1er septembre 2011, les assureurs proposeront une nouvelle garantie d’assurance ! Elle est destinée à mieux couvrir les personnes qui présentent un risque aggravé de santé, et permettra donc un accès élargi à l’assurance emprunteur !
Cette nouvelle version devrait permettre d’accéder à une meilleure information (site ameli, les banques, associations…), un suivi des engagements ainsi qu’un élargissement de la couverture invalidité.
« L'accès au prêt pour les malades facilité avec la convention Aeras :
Les emprunteurs malades vont accéder à l'assurance et donc au crédit plus facilement dès septembre 2011 avec la signature de la convention AERAS le 1er février 2011 par les représentants du gouvernement, des banquiers, des assureurs et des associations de malades et handicapés. La convention A.E.R.A.S. (S'assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) sera donc améliorée. Les emprunteurs handicapés ou atteints d'une affection longue durée (ALD) sont confrontés au refus par les assureurs ou les établissements prêteurs sans parler des surprimes excessives. La convention AERAS donne accès aux garanties standards (décès + invalidité). Couverture du risque de perte totale d'autonomie et Risque invalidité garanti sans exclusion de maladie.
Pas de surcoût pour les jeunes emprunteurs de moins de 35 ans avec des revenus modestes lors d'emprunt avec le prêt à taux zéro plus (PTZ+). Harmonisation des questionnaires de santé pour simplifier les démarches en cas de demandes chez plusieurs assureurs. Les compagnies d'assurance prendront en compte l'évaluation des progrès de la médecine par un comité indépendant pour une mise à jour des probabilités de chaque pathologie. Cependant, aucune information à ce jour sur les sanctions des sociétés qui ne respectent pas la convention AERAS.
Choisir son assurance prêt avec la convention AERAS
Précisez à votre banquier lors de la négociation de votre prêt immobilier que, grâce à la Convention AERAS (S'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) vous souhaitez souscrire à une assurance de prêt avec un niveau de garanties identique à celui proposé par la banque (contrat assurance prêt groupe bancaire), en plus d'accepter ce choix, les conditions (taux, frais, durée...) pour le prêt ne pourront être changées (…).
La mission de la Convention A.E.R.A.S. (S'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) est de permettre à un plus grand nombre d'emprunteurs d'avoir accès à l'assurance et donc à l'emprunt. Les personnes ayant eu un problème de santé peuvent rencontrer des refus par les différentes banques pour l'assurance liée au crédit. La convention établie entre les pouvoirs publics, les fédérations professionnelles de la banque assurance et mutualité et les associations de malades et de consommateurs est en place depuis le 6 janvier 2007. La convention AERAS peut être appliquée pour les prêts professionnels, les prêts immobiliers et les prêts consommations. »
SOURCE : http://www.assurance-de-pret-pas-cher.com/convention-aeras-M5-R72.html
Pour en savoir plus – Liens utiles :
- Dossier de presse du Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé (PDF à télécharger à la fin de l’article)
- Communiqué du Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé sur la Convention AERAS rénovée de 2011
A votre Service
Jo
mercredi 16 mars 2011
La Defense pour PMR ?
En allant à l’agence commerciale Navigo de la Défense (située précisément au-dessus du Hall des arrivées de la station), faisant la queue comme bon nombre de personnes, mon œil a été attiré par un prospectus « La Défense pour PMR ».
(Pour ceux qui ne le savent La Défense est un des premiers quartiers d’affaires européens. Cette structure est située en région parisienne)
Intriguée, je me suis donc permise de prendre un exemplaire dont voici le scan. Cette carte a été réalisée par l’association Mobile en ville.
Que trouve-t-on sur cette carte ? Tout d’abord la légende donne les différents circuits possibles, les accès aux ascenseurs, aux bâtiments, les obstacles en précisant le niveau de difficulté (Parcours aisée, entrée complexe…). Une rubrique « Trucs et Astuces » figure également à l’arrière du prospectus, présentant une liste non exhaustive.
On y explicite où se trouvent les distributeurs, toilettes adaptés ou encore les lieux où l’on peut boire un verre. On regrettera d’ailleurs le peu de propositions, sur les quatre, trois sont uniquement des Starbucks. De plus, il n’est pas sûr que cette liste soit encore d’actualité.
En conclusion, je dirais que l’intention y est, la carte est plutôt facile à lire et les couleurs sont assez bien choisies. Enfin, je dirais qu’il manque peut être une information non négligeable : un numéro de téléphone en cas de problème, obstacle imprévu ou incident quel qu’il soit. Qui prévenir ? A qui demander de l’aide ?
Par contre, j’ai remarqué qu’il est regrettable de ne pas avoir un zoom sur le centre commercial Les 4 Temps et le Cnit. Cela aurait pu être pratique. D’ailleurs une agence au sein de La Défense , notamment des 4 Temps, devrait également pouvoir transmettre ce type de prospectus, puisqu’il s’agit de l’emplacement de leurs locaux. Or ici, ce n’était pas le cas.
J’ai donc par la suite mené ma petite enquête à la recherche d’un plan pour PMR au sein des 4 Temps et du Cnit. Malheureusement cela n’existe pas. Certes, des plans sont distribués, mais rien n’y est précisé (difficultés, chemins nécessitant de l'aide…), ni même les ascenseurs...
Il est étonnant de voir comment une structure aussi énorme que La Defense et disposant de larges moyens ait encore tant à faire!
Le chemin pour avoir des plans et cartes pour faciliter l'accès des PMRs est encore assez tortueux….
A votre Service
Jo
samedi 12 mars 2011
8 mars, Journée internationale de la femme : l’accès à l’emploi pour les femmes handicapées compte aussi au nombre des inégalités
Communiqué de presse de l'ADAPT :
L’ADAPT qui accueille 5119 femmes handicapées (soit 42.79% de son effectif global) dans ses établissements, souligne l’effet cumulatif des discriminations à l’égard des femmes en situation de handicap pour accéder à un emploi.
Selon une enquête Emploi de l’INSEE réalisée en 2007, les femmes déclarent plus fréquemment que les hommes des problèmes de santé, des difficultés importantes dans les activités quotidiennes ou le déplacement ainsi que des difficultés importantes par rapport au travail : 5,2 millions de femmes sont handicapées selon la définition au sens large contre 4,4 millions d’hommes.
Pourtant, fin décembre 2008, les femmes représentaient seulement 43.1% des chômeurs reconnus travailleurs handicapés contre 56.9% pour les hommes (source : avril 2009 – n°1 – Direction statistiques, enquête et prévisions. Les cahiers statistiques. Pole Emploi).
Rapport identique en formation
En Centres de rééducation professionnelle (CRP) qui peut constituer le préalable à l’insertion dans le milieu professionnel, la proportion d’hommes est là aussi plus importante que celles des femmes.
« Les conventions sociales et la structure familiale pèsent encore dans les parcours des femmes, notamment lorsqu’elles sont en situation de handicap » constate Emmanuel Constans, Président de L’ADAPT.
En effet, lorsque le handicap survient chez la femme, il est plus facilement admis qu’elle reste au foyer que pour un homme. « Si elle est mère, la femme devra faire face aux difficultés liées à l’éloignement souvent nécessaire pour intégrer un centre de rééducation professionnelle : garde des enfants, intendance de la maison, coupure temporaire avec l’entourage familial et social, un soutien psychologique pourtant indispensable, analyse Nathalie Paris, Directrice de L’ADAPT/Rhône, en situation de handicap. L’accès des femmes handicapées à la formation s’en trouve ainsi limité : rien que dans notre établissement, sur les 217 usagers, les hommes sont presque deux fois plus nombreux (65% contre 35% pour les femmes) ».
Réintégrer la vie sociale dans la rééducation
Les dispositifs médico-sociaux se doivent d’évoluer pour faire reculer ces freins et faciliter l’accès à la rééducation et à la formation professionnelle des femmes handicapées. Les services ambulatoires médico-sociaux apportent une réponse en offrant plus de souplesse et le maintien avec le cadre familial, social et professionnel. Les SAMSAH[1][1], par exemple, ont ouvert la voie en permettant le maintien à domicile des personnes handicapées et en offrant une réelle alternative à l'obligation d'admission en institution. Dans le même esprit, L’ADAPT propose des formations ouvertes et à distance qui peuvent pallier la problématique de l’éloignement en donnant la possibilité aux personnes de suivre une formation sans avoir la contrainte d’abandonner temporairement leur cadre de vie et leur vie familiale.
Accès aux postes à responsabilité : une difficulté supérieure pour les femmes handicapées
Si le chemin à parcourir pour parvenir à une parité aux postes à responsabilité est encore long, les chances pour une femme handicapée d’accéder à ce type de poste se trouvent amoindries. Les préjugés commencent dès les études supérieures, comme le constate Murielle Gernez, administratrice de L’ADAPT, avocat et en situation de handicap : « Lorsque j’ai prétendu intégrer un DEA, il m’a été répondu que dans ma situation une maîtrise serait déjà suffisante ! Le fait est que vouloir accéder à un niveau d’emploi plus élevé n’est pas reconnu comme un parcours logique pour une personne handicapée, c’est encore plus marqué lorsqu’on est une femme ».
Pour rappel, les statistiques attestent qu’aujourd’hui encore les jeunes handicapés ont sensiblement moins de chance d’accéder à l’enseignement supérieur, ce qui impacte leur devenir professionnel : 20% des personnes handicapées ont le niveau bac ou plus mais seulement 2 bacheliers handicapés sur 10 poursuivent leurs études dans l’enseignement supérieur.
A PROPOS DE L’ADAPT
L’ADAPT, association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées, est une association loi 1901, reconnue d’utilité publique, financée par l’Etat, les collectivités publiques et par les dons. Présente dans toute la France à travers plus de 100 établissements et services de soins de suite et de réadaptation, d’aide par le travail, de rééducation professionnelle, d’éducation motrice et d’accompagnement, L’ADAPT accueille chaque année près de 12 000 personnes handicapées, touchées par le handicap à leur naissance ou suite à un accident de la vie. Ayant créé la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées en 1997, elle organise depuis l’événement chaque troisième semaine de novembre et dispense à travers les bénévoles de son Réseau des Réussites un accompagnement à des personnes handicapées qui souhaitent être suivies dans leur recherche d’emploi. La mission qu’elle conduit depuis plus de 80 ans : accompagner la personne handicapée dans son combat ordinaire, celui de sa vie quotidienne, pour que tous nous puissons « Vivre ensemble, égaux et différents ».
L’ADAPT qui accueille 5119 femmes handicapées (soit 42.79% de son effectif global) dans ses établissements, souligne l’effet cumulatif des discriminations à l’égard des femmes en situation de handicap pour accéder à un emploi.
Selon une enquête Emploi de l’INSEE réalisée en 2007, les femmes déclarent plus fréquemment que les hommes des problèmes de santé, des difficultés importantes dans les activités quotidiennes ou le déplacement ainsi que des difficultés importantes par rapport au travail : 5,2 millions de femmes sont handicapées selon la définition au sens large contre 4,4 millions d’hommes.
Pourtant, fin décembre 2008, les femmes représentaient seulement 43.1% des chômeurs reconnus travailleurs handicapés contre 56.9% pour les hommes (source : avril 2009 – n°1 – Direction statistiques, enquête et prévisions. Les cahiers statistiques. Pole Emploi).
Rapport identique en formation
En Centres de rééducation professionnelle (CRP) qui peut constituer le préalable à l’insertion dans le milieu professionnel, la proportion d’hommes est là aussi plus importante que celles des femmes.
« Les conventions sociales et la structure familiale pèsent encore dans les parcours des femmes, notamment lorsqu’elles sont en situation de handicap » constate Emmanuel Constans, Président de L’ADAPT.
En effet, lorsque le handicap survient chez la femme, il est plus facilement admis qu’elle reste au foyer que pour un homme. « Si elle est mère, la femme devra faire face aux difficultés liées à l’éloignement souvent nécessaire pour intégrer un centre de rééducation professionnelle : garde des enfants, intendance de la maison, coupure temporaire avec l’entourage familial et social, un soutien psychologique pourtant indispensable, analyse Nathalie Paris, Directrice de L’ADAPT/Rhône, en situation de handicap. L’accès des femmes handicapées à la formation s’en trouve ainsi limité : rien que dans notre établissement, sur les 217 usagers, les hommes sont presque deux fois plus nombreux (65% contre 35% pour les femmes) ».
Réintégrer la vie sociale dans la rééducation
Les dispositifs médico-sociaux se doivent d’évoluer pour faire reculer ces freins et faciliter l’accès à la rééducation et à la formation professionnelle des femmes handicapées. Les services ambulatoires médico-sociaux apportent une réponse en offrant plus de souplesse et le maintien avec le cadre familial, social et professionnel. Les SAMSAH[1][1], par exemple, ont ouvert la voie en permettant le maintien à domicile des personnes handicapées et en offrant une réelle alternative à l'obligation d'admission en institution. Dans le même esprit, L’ADAPT propose des formations ouvertes et à distance qui peuvent pallier la problématique de l’éloignement en donnant la possibilité aux personnes de suivre une formation sans avoir la contrainte d’abandonner temporairement leur cadre de vie et leur vie familiale.
Accès aux postes à responsabilité : une difficulté supérieure pour les femmes handicapées
Si le chemin à parcourir pour parvenir à une parité aux postes à responsabilité est encore long, les chances pour une femme handicapée d’accéder à ce type de poste se trouvent amoindries. Les préjugés commencent dès les études supérieures, comme le constate Murielle Gernez, administratrice de L’ADAPT, avocat et en situation de handicap : « Lorsque j’ai prétendu intégrer un DEA, il m’a été répondu que dans ma situation une maîtrise serait déjà suffisante ! Le fait est que vouloir accéder à un niveau d’emploi plus élevé n’est pas reconnu comme un parcours logique pour une personne handicapée, c’est encore plus marqué lorsqu’on est une femme ».
Pour rappel, les statistiques attestent qu’aujourd’hui encore les jeunes handicapés ont sensiblement moins de chance d’accéder à l’enseignement supérieur, ce qui impacte leur devenir professionnel : 20% des personnes handicapées ont le niveau bac ou plus mais seulement 2 bacheliers handicapés sur 10 poursuivent leurs études dans l’enseignement supérieur.
A PROPOS DE L’ADAPT
L’ADAPT, association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées, est une association loi 1901, reconnue d’utilité publique, financée par l’Etat, les collectivités publiques et par les dons. Présente dans toute la France à travers plus de 100 établissements et services de soins de suite et de réadaptation, d’aide par le travail, de rééducation professionnelle, d’éducation motrice et d’accompagnement, L’ADAPT accueille chaque année près de 12 000 personnes handicapées, touchées par le handicap à leur naissance ou suite à un accident de la vie. Ayant créé la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées en 1997, elle organise depuis l’événement chaque troisième semaine de novembre et dispense à travers les bénévoles de son Réseau des Réussites un accompagnement à des personnes handicapées qui souhaitent être suivies dans leur recherche d’emploi. La mission qu’elle conduit depuis plus de 80 ans : accompagner la personne handicapée dans son combat ordinaire, celui de sa vie quotidienne, pour que tous nous puissons « Vivre ensemble, égaux et différents ».
Pourquoi ce blog?
Jo, une de mes meilleures amies, et moi même avons décidé de créer ce blog pour relater tous les problèmes que nous rencontrons dans la vie quotidienne à cause de mon handicap. En effet nous souhaitons faire prendre conscience aux gens que la France dispose malheureusement de trop peu d'accès pour les personnes à mobilité réduite, et surtout que les mentalités doivent changer. Quand on ne vit pas un handicap au quotidien il est parfois difficile de comprendre les soucis que les PMRs peuvent rencontrer : problème d’accès, problèmes rencontrés dans la vie quotidienne, le regard des autres, les mentalités, l’isolement.. Moi même étant handicapée moteur, je ne pense pas forcément à tous les problèmes que peut rencontrer une personne malvoyante ou une personne malentendante et c’est compréhensible.
Nous allons donc parler sur ce blog des problèmes que nous rencontrons dans la vie quotidienne suite à mon handicap, mais nous parlerons également des problèmes liés à tous les handicaps en général. Il s’agit donc de faire de la sensibilisation, et, quand c’est possible, parler d’éventuelles solutions qui pourraient être mises en place.
Ce blog n’est pas seulement le notre, si vous souhaitez parler d’un problème et/ou d’une situation vécue liés à un handicap, n’hésitez pas à nous contacter et nous publierons votre article.
Tout est possible si nous y mettons tous du notre ! Merci pour votre soutien.
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